H.B. MAYO

Henry Bertram Mayo (surnommé Bert par sa famille et ses amis) est né à Fortune le 17 juin 1911. Il était le fils de John Lake Mayo et Lydia Haddon. Il avait également deux sœurs : Margaret et Ruby. Il était le petit-fils de Henry J. Haddon, premier maître de poste et juge de paix de la ville.

À partir de 1929, il a travaillé pendant deux ans au Conseil de recherche des pêches de Terre-Neuve, après quoi il a entrepris des études universitaires.

En 1935, il a fréquenté le Memorial University College et a obtenu une bourse pour étudier à l'Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse, ainsi qu'une prestigieuse bourse Rhodes pour étudier à l'Université d'Oxford en Angleterre. À l'origine, il avait l'intention d'étudier la biologie marine, mais il a été déçu par les troubles politiques qui agitaient l'Europe des années 1930 et s'est réorienté vers les sciences politiques et l'économie. Il s'est épanoui à Oxford, qu'il qualifiait de « paradis des librairies, des séminaires et des conférences ».

En 1938, Bert épousa Jean West, originaire de Manotick, une banlieue d'Ottawa, en Ontario. Ils eurent plus tard quatre fils : Timothy, Nicholas, Daniel et Alexander.

Il a travaillé à Terre-Neuve avant d'intégrer le département de sciences politiques de l'Université de l'Alberta en 1940.

Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que lieutenant d'aviation dans l'Aviation royale canadienne. Après la guerre, il a obtenu son doctorat à Oxford (Docteur en philosophie), puis est retourné à l'Université de l'Alberta en 1947, où il a occupé les fonctions de directeur de département et d'enseignant.

Il rédigea sa thèse de doctorat en 1948, intitulée « Newfoundland and Canada: The Case for Union Examined », dans laquelle il écrivait que la confédération avec le Canada apporterait à la fois des avantages et des problèmes.

Il a joué un rôle de premier plan dans la création de l'ACPPU (Association canadienne des professeures et professeurs d'université) en 1951 et a siégé sur son premier comité exécutif.

En 1955, Bert publia « Democracy and Marxism », puis en 1960 son ouvrage majeur, « An Introduction to Democratic Theory », qui devint un texte de référence. Bert estimait que la politique ne devait pas être un gouvernement fondé sur des théories idéalistes, mais plutôt une discussion ouverte entre citoyens, visant à concilier différents intérêts et à s'accorder sur des politiques.

Au cours des décennies suivantes, Mayo a été élu membre de la Société royale du Canada, a été le premier président de l'Association canadienne de science politique et a donné des conférences dans plusieurs universités au Canada et aux États-Unis, notamment en tant que professeur principal et directeur du département de science politique à l'Université Western Ontario en 1960 et à l'Université Carleton à Ottawa en 1968. Il a également dirigé des études sur les administrations régionales pour Niagara et, en 1974, pour Ottawa-Carleton.

En 1976, il a dirigé la création du « Report of the Ottawa Carleton Review Commission ».

Il a pris sa retraite en tant que professeur émérite en 1977, après quoi il s'est mis à naviguer sur un ketch en bois vers la Nouvelle-Écosse, les Grands Lacs, la Floride et même sa province natale, Terre-Neuve-et-Labrador.

Il est décédé le 15 janvier 2009, à l'âge de 97 ans, ce qui faisait de lui le plus vieux boursier Rhodes et politologue du Canada à l'époque. Décrit comme un humaniste laïc, son dernier souhait était d'être incinéré sans funérailles.

Il jouissait d'une réputation internationale en tant que philosophe politique et a reçu plusieurs diplômes honorifiques. « Henry, surnommé le « doyen de notre profession », a eu une carrière remarquable, mais il était modeste lorsqu'il s'agissait de ses propres réalisations, préférant concentrer son attention sur les autres », a déclaré Elliot Tepper, un collègue de Carleton et ami de longue date. « C'était un homme brillant, un bon conteur et il avait un grand sens de l'humour. » Willard Mullins, un autre collègue de Carleton, a également fait l'éloge d'Henry. « Il écrivait dans divers domaines et ses écrits étaient toujours concrets et clairs. On disait d'Henry qu'il savait reconnaître les absurdités académiques et qu'il était capable de les démêler, et nous lui en sommes tous redevables. »

Liste partielle des œuvres de H. B. Mayo

“Newfoundland and Confederation in the Eighteen-Sixties” Toronto, Canadian Historical Review, 1948

“Marxism a Philosophy of History” Toronto, Canadian Historical Review, 1953

"Democracy and Marxism" New York, Oxford University Press, 1955

“An Introduction to Marxist Theory” New York, Oxford University Press, 1960

“An Introduction to Democratic Theory” New York, Oxford University Press, 1960

“Report of the Ottawa-Carleton Review Commission” Ottawa, Ministry of Treasury, Economics and Intergovernmental Affairs, 1976

Bibliographie

Cuff, Robert, Poole, Cyril F., Smallwood, Joseph R. (1991) “Encyclopedia of Newfoundland and Labrador, Volume 3 [Extract: letter M]” Harry Cuff Publications Ltd., p. 485

via

Memorial University of Newfoundland - Digital Archive Initiative, Memorial University - Centre for Newfoundland Studies p. 485

https://collections.mun.ca/digital/collection/cns_enl/id/2766/rec/14

CAUT (2009, February), “Founding CAUT Member Passes Away” CAUT Bulletin Archives 1996-2016

https://bulletin-archives.caut.ca/bulletin/articles/2009/02/founding-caut-member-passes-away

(2009, January) “Obituary of Henry-Bertram Mayo”, Ottawa Citizen

Via

YourFolks.com

https://www.mesaieux.com/Obituary/Henry-Bertram-MAYO/548764

Project Muse (2022, May 13) "Searched for: all of the terms [ h. ] [ b. ] [ mayo ] in author name"

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